Q. Vous vous souvenez de cette période? Parce que vous n'étiez pas
très vieux...
THOMAS ENQVIST: Je ne me souviens pas du début de sa carrière
mais plutôt de la fin. Ensuite, il y a eu Wilander, Nyström, Edberg et
bien d'autres. Le tennis était vraiment très populaire. Il y avait
beaucoup de tennis à la télévision. Le sport s'est développé.
Q. Pensez-vous que les Suèdois ont des dons particuliers pour le
tennis?
THOMAS ENQVIST: Je pense que nous avons beaucoup de bons
entraîneurs pour les enfants. Mais je ne crois pas que nous ayons des
prédispositions particulières.
Q. Y a-t-il un système particulier qui est mis en place pour la
formation des jeunes?
THOMAS ENQVIST: Je ne pense pas qu'il y ait vraiment un système.
C'est juste que l'enseignement est de bonne qualité dans les clubs.
Q. Et vous, dans quelles circonstances êtes-vous arrivé au tennis?
THOMAS ENQVIST: J'étais dans une famille très sportive et mon
frère aîné, Torbjörn, jouait déjà au tennis. J'ai commencé très jeune.
J'ai aussi pratiqué d'autres sports. J'ai beaucoup joué au football.
Au début je jouais beaucoup chez ma grand-mère pendant l'été. Elle habitait
tout près d'un club.
Q. Est-ce qu'il vous était possible de jouer au tennis dans le
cadre de l'école?
THOMAS ENQVIST: Non, pas vraiment. Mais certains jours, les
cours finissaient tôt et il était possible de jouer au club. C'est
comme ça que j'ai commencé.
Q. Quel était votre premier club?
THOMAS ENQVIST: Le Farsta Tennis Klub.
Q. Vous avez parlé de votre frère aîné qui a joué avant vous.
A-t-il atteint un bon niveau?
THOMAS ENQVIST: Oui. Pas mal. Il faisait partie des dix meilleurs
de Stockholm. Il a joué trois ans en université aux Etats-Unis à la South
Methodist University au Texas.
Q. Est-il encore impliqué dans votre carrière?
THOMAS ENQVIST: Oui. Il était avec moi pendant l'US OPen [95].
Souvent, il m'accompagne sur le circuit aux Etats-Unis pour me soutenir. Il
aime bien voyager.
Q. Il vous arrive encore de vous entraîner ensemble?
THOMAS ENQVIST: Non. Il ne joue plus trop.
Q. Vous avez parlé de Borg comme celui qui a permis au tennis
de se développer en Suède. Etait-il une idole pour vous?
THOMAS ENQVIST: Oh oui. J'étais un fan. Je regardais tous les
grands matches à la télé.
Q. Y-a-t-il une finale dont vous vous souvenez?
THOMAS ENQVIST: Non, pas particulièrement.
Q. Assistiez-vous au Stockholm Open?
THOMAS ENQVIST: Oui. Tous les ans. Mais j'étais un fan de tous les
sports. J'allais aussi voir les matches de football ou de hockey.
Q. Avez-vous déjà eu l'occasion de rencontrer Björn Borg?
THOMAS ENQVIST: Oui. Je me suis entraîné plusieurs fois avec
lui. Peut-être cinq ou six fois au cours des trois dernières années.
C'était très sympa de jouer avec lui. C'est toujours un excellent
joueur.
Q. Quelle a été votre première victoire marquante?
THOMAS ENQVIST: Nous avons une compétition appelée la "coupe
Donald Duck" pour les jeunes. Je l'ai gagnée à 11 ans dans la catégorie
des 12 ans et moins. Cela a été ma première grande victoire.
Q. Vous êtes resté le n°1 dans toutes les catégories d'âge...
THOMAS ENQVIST: Oui. D'autant plus que j'ai presque toujours
joué avec des joueurs d'un an plus âgé que moi.
Q. A 14 ans, vous êtes aussi devenu champion d'Europe. Gardez-vous
des souvenirs de cette compétition?
THOMAS ENQVIST: Oui. On avait une année assez forte. J'avais
battu Medvedev en demi-finales et Kucera en finale. Il y avait aussi
Berasategui, Corretja, Kafelnikov, Prinosil. C'est amusant de les
revoir sur le circuit.
Q. Vous avez été champion du monde juniors en 1991 après avoir gagné
l'Open d'Australie et Wimbledon. Comment s'est passée la transition avec
le circuit professionnel?
THOMAS ENQVIST: Il y a une différence énorme entre le circuit
junior et les professionnels. Je le savais en remportant ces tournois.
J'ai eu la chance de pouvoir intégrer une équipe entraînée par Martin
Bohm avec Magnus Larsson et Nicklas Kulti. C'était une grande chance
pour moi parce que je venais de quitter l'école et j'ai pu effectuer
tout de suite une année complète. Ca a été une année très importante pour
moi. Je m'entraînais beaucoup avec eux. Je suis devenu un meilleur joueur.
Mon classement s'est beaucoup amélioré.
Q. C'était une équipe soutenue par "Beckers", une société de peinture,
c'est ça?
THOMAS ENQVIST: Oui exactement. Et elle bénéficiait aussi du
soutien de la Fédération suèdoise.
Q. Qu'est-ce qui est si difficile chez les pros?
THOMAS ENQVIST: La grande différence est que vous n'avez jamais
de match facile. Même dans les premiers tours. Il est possible de perdre
cinq ou six semaines de suite au premier tour. Le niveau est très élevé
et il est possible de rencontrer un excellent joueur au premier tour
des qualifications comme au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem, il
faut vraiment jouer très bien pour s'imposer.
Q. Vous avez qualifié votre famille de sportive. La profession
de vos parents a-t-elle un rapport avec le sport?
THOMAS ENQVIST: Non, mon père est ingénieur dans une société qui
fabrique notamment des antennes de télévision et ma mère est comptable. Et,
en plus de mon frère, j'ai une petite soeur qui, elle, n'est pas
spécialement intéressée par le sport.
Q. Y'a-t-il eu d'importantes évolutions dans votre jeu depuis les
années juniors?
THOMAS ENQVIST: C'est sûr que vous modifiez beaucoup de choses
mais le jeu reste fondamentalement le même. Vous changez tous vos coups
pour obtenir davantage de puissance. Mon déplacement s'est beaucoup
amélioré également. Le service est plus varié. Je réfléchis également
beaucoup plus. A force de faire des matches, on développe le sens tactique.
Quand j'étais junior, j'essayais de faire passer la balle par dessus ke
filet en espérant faire le point. Ce n'était pas construit.
Q. Personne n'a essayé de vous faire abandonner votre revers à deux
mains?
THOMAS ENQVIST: Non (sourire).
Q. Votre père ne jouant pas, qui vous a enseigné les bases du jeu?
THOMAS ENQVIST: J'ai eu deux excellents professeurs au club de
Farsta, Bernt Lundahl et Lars Hamberg. Monsieur Lundahl était un
passionné de technique. Je me souviens que je ne faisais pas beaucoup
de jeux ou de sets. Il était très soucieux de la justesse de la technique.
Il écrit d'ailleurs beaucoup dans les revues de tennis.
Q. Y-a-t-il d'autres joueurs professionnels qui viennent du même
club?
THOMAS ENQVIST: Non, pas dans ce premier club mais à Trollbackens
où je suis allé à l'âge de 14 ans, il y avait Conny Falk - il joue
beaucoup de tournois en France -, Per Henricksson, Peter Carlsson. C'est
d'ailleurs pour cela que j'y suis allé. Le niveau était meilleur.
Q. Vous avez pratiqué de nombreux sports. Lesquels?
THOMAS ENQVIST: Surtout le football. Un peu de hockey. Les sports
collectifs. Ce n'est pas avant 14 ou 15 ans que je me suis concentré
totalement sur le tennis. Je pense que c'est préférable pour les jeunes.
Q. Est-ce-qu'il y a eu un match ou tournoi qui a été déterminant
pour la suite de votre carrière?
THOMAS ENQVIST: Non, je ne crois pas. L'évolution a été progressive.
Il y a certes eu des matches très encourageants mais le problème est surtout
d'arriver à être régulier à un certain niveau, d'enchaîner les victoires.
Q. Vous êtes un joueur au gabarit assez fin. Avez-vous eu beaucoup de
pépins physiques?
THOMAS ENQVIST: Non. Pas avant l'année dernière [94].
Q. Vous souffriez de tendinites aux genoux, c'est ça?
THOMAS ENQVIST: Oui. J'ai été opéré du genou gauche en mars et
du genou droit en novembre. Mais heureusement, entre les deux, j'ai bien
joué.
Q. De quoi s'agissait-il précisément?
THOMAS ENQVIST: C'était des tendinites. J'avais un bout d'os
qui frottait sur les tendons. Les opérations ont consisté à extraire ce
bout d'os. Ce n'était pas trop compliqué. L'inflammation a complètement
disparu.
Q. Comment avez-vous traversé ces périodes d'inactivité forcée?
THOMAS ENQVIST: C'était assez dur. Le tennis est ce que j'aime
le plus. J'aime voyager. J'aime jouer. J'aime m'entraîner. Quand j'ai
été privé de tout ça, ce fut difficile. Ces périodes m'ont renforcé dans ma
volonté de jouer. Le tennis m'a beaucoup manqué. Et quand je suis revenu, cela
m'a pris du temps avant de bien jouer.
Q. Qu'avez-vous fait pendant votre convalescence?
THOMAS ENQVIST: J'ai surtout essayé de me renforcer le haut
du corps. J'ai travaillé dans la salle de gym. J'ai aussi couru dans l'eau.
Q. Quelles sont vos relations avec la fédération suèdoise? Avez-vous
bénéficié du système mis en place?
THOMAS ENQVIST: Oui. C'est grâce à elle que j'ai pu bénéficier
de bonnes conditions d'entraînement. En 1992, ils m'ont permis de
travailler avec Joakim Nyström avec le soutien d'un sponsor. Puis ce
sponsor s'est retiré et j'ai décidé de payer Joakim moi-même afin
de parvenir le plus haut possible. Cela fait maintenant trois fois que
l'on travaille ensemble et ça a porté ses fruits. Je pense que maintenant
notre association fonctionne vraiment très bien. J'ai aussi beaucoup
aimé l'année passée avec l'équipe "Beckers". Martin Bohm est vraiment
un très bon coach. D'ailleurs, il lui arrive encore de me donner des
conseils.
Q. Quand vous évoquez cet entraînement en équipe, on pense
immédiatement à la solidarité qui existe entre les joueurs suèdois. Etes
vous d'accord avec ce constat?
THOMAS ENQVIST: Oui. Cela a toujours été le cas. Les joueurs
suèdois ont un grand respect les uns pour les autres. On s'amuse et
on s'entraîne souvent ensemble. Certes, il y en a avec qui je me sens
plus proche et avec qui je passe plus de temps mais je crois que
dans l'ensemble, nous nous entendons vraiment bien. Personne n'est à l'écart
du groupe. On dîne ensemble même si les personnalités sont assez
différentes.
Q. Beaucoup de joueurs qui arrivent vers le sommet développent
démesurément leur ego, changent d'attitude. Est-ce quelque chose qui
peut vous arriver?
THOMAS ENQVIST: Comme je vous l'ai dit, le tennis est un sport
individuel et je respecte la manière dont les autres se comportent. C'est
peut-être comme ça qu'ils arrivent à donner le meilleur d'eux-mêmes.
Mais ce n'est pas trop mon genre ni celui des joueurs suèdois. Je pense
que je me comporterai de la même façon que je sois classé 600ème ou 9ème.
Cela ne change rien.
Q. Un peu comme Stephan Edberg?
THOMAS ENQVIST: Je crois que c'est un des meilleurs joueurs
qui ait jamais existé et il est vraiment sympa. C'est quelqu'un de
normal et il se trouve qu'il est un champion de tennis. Il est un
exemple dans bien des domaines. C'est notamment un des meillleurs
athlètes. J'essaie vraiment de m'inspirer de lui.
Q. Vous travaillez avec un autre grand nom du tennis suèdois,
Joakim Nyström. Comment s'est passée votre rencontre? Il n'était pas
encore votre entraîneur à ce moment-là n'est-ce-pas?
THOMAS ENQVIST: Non, mais il avait envie de faire ce job, de
voyager avec un joueur et j'ai pensé qu'il était le type de personne
qui pouvait me faire progresser dans différents domaines grâce à son
expérience du circuit. C'était une opportunité d'avoir un coach personnel
et j'ai pensé que cela pouvait m'aider à donner le meilleur de moi-même.
Mais je n'ai pas fait ce choix directement. On a d'abord décidé d'effectuer
une période d'essai de quatre à cinq semaines. On a beaucoup parlé ensemble.
On s'est beaucoup entraîné. Ca s'est bien passé et on décidé d'effectuer
une période d'un an. C'est maintenant la troisième année que l'on
travaille ensemble.
Q. A-t-il progressé dans sa manière de travailler avec vous?
THOMAS ENQVIST: Je pense effectivement que lui aussi a
beaucoup appris. Il est un meilleur coach maintenant qu'au moment où il
a commencé avec moi. Il me connaît mieux et surtout il connaît mieux
mes différents adversaires. On travaille beaucoup plus la tactique.
Q. Travaillez-vous de manière spécifique le côté mental du jeu?
THOMAS ENQVIST: Pas avec un psychologue, non. Mais c'est quelque
chose dont je parle avec Joakim pour avoir la bonne attitude sur le
court. Pour aborder les matches de manière professionnelle.
Q. Avez-vous beaucoup progressé dans le domaine du mental?
THOMAS ENQVIST: Oui. Je réfléchis davantage. Il m'arrive encore
de m'énerver et de perdre mon sang-froid. Mais je crois que je suis
assez calme dans l'ensemble. Et forcément, plus je suis calme, mieux
je joue.
Q. Il y a un joueur qui a souvent du mal à garder son calme, c'est
Goran Ivanisevic. Curieusement, vous l'avez affronté à quatre reprises
cet été [95] et vous l'avez battu à chaque fois. Avez-vous un truc?
THOMAS ENQVIST: Non. En fait, j'ai joué contre lui quatre
semaines de suite. Je l'ai battu à chaque fois mais toujours en trois
sets. J'ai vraiment très bien joué à chaque fois et j'ai eu de la chance
de gagner ces matches. Je jouais très bien au cours de l'été [95] et
c'était sans doute le facteur déterminant.
Q. Comment expliquez-vous que vous ayez franchi un nouveau palier
cette année?
THOMAS ENQVIST: Je pense qu'un des facteurs principaux est que je
me déplace mieux sur le court. J'arrive plus tôt sur la balle. J'ai
progressé un peu dans tous les domaines. J'espère que je ne vais pas
m'arrêter là.
Q. Comment avez-vous amélioré votre jeu de jambes?
THOMAS ENQVIST: J'ai beaucoup travaillé sur le court et en dehors.
Des sprints. Du travail dynamique. Des bonds. Pour tout cela, je travaille
à Stockholm avec un préparateur physique qui s'appelle Martin Stripple.
Mais je ne suis pas souvent à Stockholm, il est vrai.
Q. Avec vos progrès se profile une sélection en Coupe Davis, une
épreuve que vous n'avez jamais disputée...
THOMAS ENQVIST: Non. J'ai déjà fait partie de l'équipe mais je
n'ai jamais joué un match, non. On a une équipe très forte.
Q. Est-ce une perspective que vous attendez avec impatience?
THOMAS ENQVIST: Si on me sélectionne, je serai très heureux
de jouer.
Q. Le prochain match contre les Etats-Unis [du 22 au 24 septembre
1995] s'annonce très dur pour un début.
THOMAS ENQVIST: C'est sûr mais si le capitaine me sélectionne,
c'est qu'il pensera que j'ai une bonne chance de gagner. S'il ne me
sélectionne pas, je respecterai son choix.
Q. Agassi est un joueur qui ne vous réussit pas trop mal. Vous l'avez
battu une fois en 1993 et une autre fois cette année [95]...
THOMAS ENQVIST: Oui, mais il est vraiment le meilleur joueur
du monde cette année [95]. En 1993, c'était un autre joueur. Quand je
joue contre lui, il faut vraiment que je fasse un match exceptionnel pour
avoir une chance de le battre. A Philadelphie, je l'avais battu de
justesse en jouant parfaitement. Depuis, il m'a battu deux fois. Mais si
je réussis un grand match, j'ai une chance de le battre.
Q. Vous avez gagné quatre tournois cette année. Il semble que
vous réussissiez mieux sur l'ATP qu'en Grand Chelem.
THOMAS ENQVIST: Oui, c'est vrai. J'ai atteint le troisième
tour en Australie puis j'ai perdu au premier tour à Paris et à
Wimbledon et au deuxième tour à l'US Open.
Q. Pensez-vous qu'il y ait une explication à cet état de fait?
THOMAS ENQVIST: Non pas vraiment. Je suis tombé sur de très
bons joueurs. Si vous n'êtes pas au sommet, ça ne pardonne pas. Boetsch
à Roland Garros ou Anders Jarryd à Wimbledon ont fait de très
bons matches.
Q. Cela a-t-il à voir avec la distance des cinq sets?
THOMAS ENQVIST: Non. En fait, j'aime bien jouer des matches
longs.
Q. Portez vous une attention particulière à l'alimentation et
à la diététique?
THOMAS ENQVIST: Non, pas trop. J'essaie de bien m'alimenter
avant un match mais sinon je mange un peu n'importe quoi.
Q. Comme beaucoup de Suèdois, vous êtes résident à Monaco. Avez-vous
le temps d'y aller?
THOMAS ENQVIST: Oui. C'est là que je vais entre les tournois.
Les conditions d'entraînement sont idéales. On peut jouer dehors
pratiquement toute l'année. Il est facile de trouver des partenaires.
Q. Les conditions fiscales sont aussi assez intéressantes. Est-ce-que
l'argent est un élément important pour vous? Vous arrive-t-il de faire
quelques "folies"?
THOMAS ENQVIST: Non pas trop. J'ai plutôt tendance à
économiser. J'investis aussi un peu. Mais l'argent n'est pas un élément
déterminant pour moi. Bien sûr, c'est sympa d'en gagner mais l'important
est que ça permette de faire ce que j'aime: jouer au tennis.
Q. Vous vous occupez vous même de placer votre argent?
THOMAS ENQVIST: Non, je suis conseillé par mon agent. Je préfère
me consacrer au jeu et prendre du plaisir sur le court.
Q. Vous êtes sous contrat avec IMG. Avez-vous signé très jeune?
THOMAS ENQVIST: Je devais avoir 15 ans.
Q. Cela ne vous a pas perturbé de gagner de l'argent à cet âge?
THOMAS ENQVIST: Non. Mais à ce moment-là, il ne s'agissait pas
de sommes que j'aurais pu dépenser. Ils m'aidaient surtout pour m'équiper
et pour voyager.
Q. Il n'y pas un rêve que vous avez envie de vous offrir? Une
maison? Une voiture?
THOMAS ENQVIST: Non pas vraiment. La voiture, j'aimerais bien mais
je n'ai pas encore mon permis de conduire.
Q. Et en dehors du tennis, quels sont vos centres d'intérêt?
THOMAS ENQVIST: J'adore l'innebandy. C'est une sorte
de hockey sans patin ni glace. Ca se joue sur un terrain de handball
avec une crosse en plastique et une balle ronde.
Q. Et à part ça? Avez vous d'autres passions?
THOMAS ENQVIST: J'adore suivre les matches de hockey que ce soit
en Suède ou aux Etats-Unis d'ailleurs. Disons d'une manière générale que
je suis un vrai fanatique de sport.
Q. Merci.